Concours et examen de Lieutenant : de qui se moque t’on ?

Concours-examens“Pour la transformation d’un examen de Lieutenant SPP en un concours : en reconnaissance !”
Lire dans la suite de l’article les détails de notre courrier à Monsieur le Ministre de l’intérieur.
Et juste pour rire, vous retrouverez l’épreuve invraisemblable à la fin de  cette article.

 

L’arrêté du 7 mai 2012 relatif, entre autres, au programme de l’examen professionnel de Lieutenant de seconde classe, pris en conformité avec l’article 26 du décret n° 2012-522 du 20 avril 2012, prévoyait la mise en situation des candidats sur un cas concret opérationnel.

 

Lors de l’organisation de la session du 15 mai 2013  nous avons eu la surprise de constater :

 

1)              Un nombre de lauréats a été fixé, ce qui est prévu normalement pour un concours et marque la différence avec un examen.

 

Par ce fait, nous estimons donc que les dispositions réglementaires relatives à l’organisation de cet examen n’ont pas été respectées.

 

2)              Le cas concret opérationnel proposé sort tout droit de l’irréel, alors que l’épreuve est censée évaluer l’expérience d’un chef d’agrès tout engin.

 

3)              Une grave rupture dans l’égalité des chances de réussite à cet « examen-concours » est à noter. En effet une grande partie du dossier était orienté sur une problématique d’intempéries et plus particulièrement de froid extrême.

Ces conditions météorologiques, spécificités seulement d’une certaine partie de la métropole, sont inconnues, par exemple, des candidats des départements d’outre mer.

 

Dès lors, nous estimons que les modalités pédagogiques de cet examen ne respectent pas les dispositions prévues par les décrets et arrêtés qui régissent ces épreuves. Et surtout nous nous apercevons que cette épreuve n’a pas été organisé dans l’esprit des décrets, lors de leurs élaborations.

 

Par cet ensemble, une fois de plus, la méprise de la DGSCGC vis-à-vis de la catégorie C de notre profession est de fait dans la mise en place de cette refonte de la filière rétrograde.

 

Que dire  des informations qui, si elles sont exactes, font apparaître que la note de sélection pour l’épreuve orale à été baissée pour pouvoir augmenter le nombre de candidats seulement pour justifier du bien fondé de cet examen sachant que ces candidats repêchés n’avaient pas toutes leurs chances.

 

Tout ceci a tout de même induit des dépenses pécuniaires tant pour les candidats que pour les services départementaux d’incendie et de secours.

 

Nous demandons de donner des consignes à la DGSCGC pour qu’elle oblige les SDIS à nommer les  lauréats à cet examen dans les plus brefs délais

 

Nous réitérons nos demandes de voir éclaircir, lors de la clause de revoyure les imperfections de  cette réforme.

 

Pour en savoir plus :

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